Etudes et formation
1975-76, Valencia, Californie, California Institute of the Arts.
1976-79, Cologne, Université, philosophie.
Exposition personnelle
1975, Bonn, Galerie Magers.
Expositions collectives
1974, Cologne, Oppenheim Studio.
1977, Bonn, Galerie Magers.
1978, Amsterdam « de Appel ». Cologne, Kôlnischer Kunstverein, « Feldorschung ». Maastricht, Bonnefantenmuseum « Video-Canada-BRD ». Aix-la-Chapelle, Neue Galerie - Sammlung Ludwig, « Performance - ein Grenzbereich ». Basel, Art 9, programme spécial, hall 16, Galerie Stampa. New York, Videoanthology « German Tapes ».
1979 : Bonn, Kunstverein « Stellungnahme ». Stuttgart, Künstlerhaus « Video im Abendland ». Belgrad, Studentisches Kulturcenter. Paris, Goethe-Institut. Bonn, Galerie Magers
« Kunstanschläge ». Essen, Folkwang-Museum « Videowochen ». Cologne, Foire d'Art, Galerie Krinzinger.
1980, Paris, Goethe-Institut, « Video-Foto-Performance ».
Commandes publiques
1979, Vidéo « Modern Times » sur l'ordre du Ministère de la Jeunesse, Famille et Santé de la RFA à l'occasion de l'année internationale de l'enfance.
1979, « Performance - Ein Grenzbereich », documentation de vidéo en deux parties pour la télévision, chaîne 3 du WDR et l'OFAJ.
Publication
« Ein Dutzend Kunsthïndler », Extra E, Galerie Magers 1975.
Vidéo
« Alternativ television - Télévision alternative ».
1975, « Die Entführung eines Kunsthändlers ist keine Utopie mehr » (l'enlèvement d'un marchand d'art n'est plus une utopie), Pal-Couleur, 7 min. (production Studio Oppenheim Cologne).
1977, « Télé Libera Italiana », documentation-vidéo sur les stations libres de télévision à Florence et Rome (Italie), noir et blanc, 60 min., (en langue italienne).
1977-78, « Das Schleyerband »(« La Bande sur Schleyer »), documentation vidéo de matériel de télévision allemande et belge, couleur et noir et blanc, 2 cassettes de 55 min., stéréo.
1978-79, « Dauerreflexion », (« Réflexion permanente »), vidéo d'une action de vidéo du même nom pendant le symposium « Performance - Ein Grenzbereich » dans la revue la Neue Galerie Sammlung Ludwig, Aix-la-Chapelle avec l'utilisation de la discussion entre Rudi Dutschke et Daniel Cohn-Bendit à la télévision en Club 2, Pal-Couleur, 3 cassettes de 60 min.
1978, « Moderne Zeiten », (« Temps Modernes »), Pal couleur, 15 min.
1979, « Und wieder kriecht der Schmetterling aus », (« Et de nouveau le papillon quitte son cocon ») de la série « Pourquoi nous, les hommes, aimons tant la technique »), Pal couleur, 14 min.
1979, « Warum wir Männer die Technik so lieben », (« Pourquoi nous, les hommes, aimons tant la technique »), Pal couleur, 14 min.
1979, « Das Playboyband », (« La bande Playboy ») de la série « Bandes Privées », Pal couleur, 7 min.
1979, « Das Fidjiband », (« La bande Fidji ») produite avec Ulrike Rosenbach sur les îles Fidji, Pal couleur, 55 min.
1979, « Speak and spell », de la série « Qu'est-ce qu'il y a de nouveau en Amérique ? », en langue anglaise avec l'utilisation de l'ordinateur de langues de la firme Texas Instruments, Pal couleur,
8 min.
1979, « Propellertape », (« Tape d'hélice »), vidéo de l'action vidéo « Moi-Hélice » Stuttgart, Pal couleur, 30 min.
Vidéo et installation
« Les dures et les tendres - de l'horreur d'être un homme »- 1980, action vidéo et installation.
Cassettes-vidéo
« Das Duracellband », « La bande Duracell », janvier 1980, Pal U-Matic/son.
« Das Softyband », « La bande softy », décembre 1979, Pal U-Matic/son.
« Dauerreflexion », « Réflexion permanente », décembre 1978, Pal U-Matic/son.
« Das propellerband », « La bande d'hélice », septembre 1979, Pal U-Matic/son.
« Warum wir Mênner die Technik so lieben », « Pourquoi nous, hommes, aimons tant la technique », mars 1979, Pal U-Matic/son.
« Vom Horror ein Mann zu sein », « De l'horreur d'être un homme », avril 1980, Pal U-Matic/son.
Introduction dans l'art contemporain pour le public.
«...Le matin je me lève, déjeune, vais en voiture au studio, fais face à cet interview, continue le scénario etc..., au lieu de faire face à ma propre vie de m'occuper de la certitude; que je n'existerai plus un jour. Ce n'est que lorsque l'on se met au centre que l'on peut se défendre du caractère mensonger de la pression sociale et démasquer les normes et valeurs, qui refusent justement cette pensée de la mort. Chacun doit trouver ce qui est décisif pour sa propre vie.
Dany : Mais se démystifier peut être très douloureux et ce n'est peut-être que face à une mort certaine que les hommes sont disposés à accepter ces peines.
Woody :...pour m'exprimer d'une façon simpliste, je dirais que ce n'est que lorsque l'homme développe une sensibilité pour sa propre mort nécessaire que nous pourrons entretenir des relations plus affectueuses entre nous. Les progrès commencent par conséquent parmi la question sociale et la psychanalyse, au moment où l'homme se définit lui-même par rapport à sa propre existence. Ce n'est qu'alors qu'il changera, et non pas parce qu'un gouvernement l'exige, mais parce qu'il en éprouve le besoin. Notre vie doit de nouveau avoir un sens : sinon Bettelheim ou Frankel pourraient prouver que les détenus des camps de concentration auraient pu survivre seulement en donnant un sens à leurs peines. La question qui se pose à moi personnellement est la suivante : comment je réussis à organiser ma vie d'une manière satisfaisante, sachant que je ne vis qu'une fois. Quel profit dois-je tirer, dans ce cas, de l'univers tout entier avec les oeuvres de Shakespeare ou de Beethoven, eux aussi disparus. Avec cela je suppose le pire, merveilleux, si les choses se développent mieux. (Extrait de « Freibeuter » Daniel Cohn-Bendit, Der Stadt, neurotiker. Besuch bei Woody Allen, Edition Klaus Wagenbach, Berlin 1980, p. 61/62). |