Etudes aux Ecoles des Beaux-Arts de Rennes et Bordeaux
Expositions personnelles
1969, Galerie Sainte-Croix, Tours.
1975, Galerie 30, Paris.
1977, Galerie 30, Paris.
1978, Maison de la Culture d'Amiens. Galerie Chantal Svennung, Paris.
1980, Galerie Isy Brachot. Bruxelles. Galerie Montesquieu, Agen.
Expositions collectives
1969-70, « Environs », bibliothèque municipale, Tours. « Groupe de Bordeaux », salon d'automne, Lyon.
1971, Salon de la jeune peinture, Paris. « Babou et Limérat », centre culturel, Villeneuve-sur-Lot.
1971-72, Galerie coopérative « sed contra », Bordeaux.
1972-73, Galerie municipale Vitry-sur-Seine.
1973, Galerie Aarp, Paris.
1974, « Grands et jeunes d'aujourd'hui », Paris.
1974-76, Mostra del Larzac, la Cavalerie.
1976, Galerie Quadrum, Lisbonne. VIIe Biennale, Villeneuve-sur-Lot. Galerie 30, Paris. FIAC, éditions TP travaux pratiques, Paris.
1977, Ecole des Beaux-Arts, Lille. « Gravures », musée municipal, Hazebrouck, Arte fiera (éditions TP), Bologne.
1978, « signes, traces, ecritures », Galerie La Dérive, Paris. Mostra del Larzac, La Cavalerie. Galerie Gilles Gheerbrant, Montréal. Multiples, bois, textile, dessin, Tours. Processus et assemblages, Galerie 30, Paris.
1979, Artalect, (éditions TP), Paris. Babou et Limérat, Galerie Katia Pissarro, Paris. Galerie Gilles Gheerbrant, Montréal.
1980, Galerie Le Dessin, Paris.
Interventions dans les éditions bibliophiliques
1976, « Du dépeçage comme de l'un des beaux arts », poème de Jean-Michel Michelena, William Blake and co. éditeur, Bordeaux.
1977, « René Char », haïku de Jean-Michel Michelena et de Francis Limérat, William Blake and co. éditeur, Bordeaux.
1978, « La résidence de la solitude et de la lumière », poème de Kenneth White, William Blake and co. éditeur Bordeaux. « Grilles », poèmes croisés de Maurice Roche et de Francis Limérat, édition Chantal Svennung, Paris. « Espace Nomade », Kenneth White, in'hui nr 4, Amiens.
Bibliographie
Egidio Alvaro, « Une architecture du désir », in catalogue de l'exposition, Galerie Quadrum, 1976, Lisbonne.
Anne Bussière, « F. Limérat », in les Nouvelles Littéraires nr 2668, 1979, Paris.
Jean-Luc Chalumeau, « Marginales », in opus international nr 66-67, 1978, Paris.
Philippe Cyroulnik, « Spot », in rouge nr 581, 1978, Paris.
Eddy Devolder, « F. Limérat », in Jalon des Arts nr 50, 1978, Bruxelles. « Entretien avec F. Limérat », in Jalon des Arts nr 61, 1980, Bruxelles.
Sylvie Dupuis, « F. Limérat », in Art-Press nr 28, 1979, Paris.
Gérard Durozoi, « F. Limérat », in Canal nr 14, 1978, Paris.
Claude Engelbach, « une activité essentielle », in catalogue de l'exposition à la maison de la culture d'Amiens, 1978, Amiens.
Michael Gibson, « F. Limérat », in International Herald Tribune, 02.12.1978, Paris.
Rouve Hauser, « Le clou dans l'oeil », in Papyrus nr 1, 1980, Bruxelles.
Léone de la Granville, « Les menuiseries de F. Limérat », in Connaissance des arts », nr 312, 1978, Paris.
Charles le Bouil, « Notes de rappel », in ndlr nr 1, 1976, Paris.
Patrick le Nouëne, « Les allumettes de F Limérat », in +-o, nr 23-24, 1978, Bruxelles.
Francis Limérat, « Modèle du travail », in Skira annuel, 1979, Genève.
Jean-Michel Micheléna, « Physique de Limérat » et « Homologies écriture/plastique », in ndlr nr 2, 1976, Paris. « Du côté du silence », in catalogue de l'exposition à la maison de la culture d'Amiens, 1980, Amiens.
Pierre Rappo, « Les Architectures de F. Limérat », in Le Courrier Picard, 1978, Amiens. « Signes de piste », revue in'hui nr 4 1978, Amiens.
Patrick Rousseau, « Processus et assemblage », in catalogue de l'exposition Galerie 30, Paris.
Oeuvres présentées
Structure nr 100, 1980, assemblages de bois et matériaux divers, puits, 200 x 200 cm.
Structure nr 200, 1980. assemblages de bois et matériaux divers, puits, 200 x 200 cm.
Structure nr 300, 1980, assemblages de bois et matériaux divers, puits, 200 x 200 cm.
Structure nr 400, 1980, assemblages de bois et matériaux divers, puits, 200 x 200 cm.
Constructions :
Les productions de Francis Limérat sont des assemblages de tiges de bois tendues, déformées et réunies par des ligatures. Leur prétexte peut être une périphérie, qui se donne et qu'il faut remplir, ou tel écheveau autour duquel se dispose l'ensemble. Elles constituent de complexes réseaux qui projettent l'espace. D'une fragile linéarité à l'autre, ou à leur absence, tout s'enchevêtre, se poursuit pour prolonger un dessein ou cerner un dessin qu'il a pu esquisser au préalable sur une feuille de papier. Tout délimite l'espace, tout creuse le superficiel met en avant une présence ou un vide, détermine des parcours. La couleur redouble encore ces constructions, les déforme un peu plus, autrement, les infléchit ou indique. Autant de moyens d'une extrême simplicité que Francis Limérat développe méthodiquement pour s'approprier une manière de faire et de dire, entre le geste du bricoleur et celui du poète de l'un à l'autre se situent les ambiguités d'un travail qui ne trouve d'autre échappatoire que de s'assouvir dans ses failles, dans ses contradictions en se poursuivant selon les nécessités internes aux prétendus qui le font exister, constructions après constructions. Patrick Le Nouene |