Etudes et formation
ENSAAV, « La Cambre » Bruxelles.
Expositions personnelles
1976, Walter Thompson Gallery, Bruxelles
1977, Galerie Anne van Hoorenbeck, Bruxelles, « Structures textiles »
1979, Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, « Occupation-division-détournement de l'espace ». Galerie « Les Contemporains » à Genval-Lac, « Mononchromes ». ICC, Centre culturel international à Anvers, environnement/sculpture vidéo « La batteuse de palplanches ».
Expositions collectives
1977, 03 23 03 rencontres internationales d'art contemporain, Montréal National Gallery of Canada, Ottawa.
1978, Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, « Prix de la jeune peinture Belge ». R + S galleries, Antwerpen, « 10 jeunes sculpteurs belges ». Muzeum Wlokiennictwa, Lodz, Pologne, « 3e international textiel trienale ». The Warren Hadier Gallerie, New York.
1979, Musée d'Ixelles à Bruxelles « La Cambre 1928-1978 ». Musée de Lausanne, 9e Biennale internationale de la tapisserie. Nordiyllands Kunstmuseum Aalborg, Danemark, « 9e Biennale ». Museum Maihaugen, Lillehammer, Norvège, « Textiel ». ICC, Antwerpen, Biennale de la critique.
1980, Cultuur centrum De Warande Turnhout, « rencontres textiles ». Musée/centre d'arts plastiques, Villefranche s/S. Savaria muzeum Szombathely, Hongrie, IVth national Biennale, Fines art museum, San Francisco. Biennale de Paris
Commandes
Musée d'Ixelles à Bruxelles, Collection permanente, Collection de l'Etat Belge.
Publication personnelle
Catalogue du 1er symposium international de l'art textile, Cannes, 1979.
Vidéo
Environnement/sculpture vidéo, « Les batteuses de palplanches », 1979, « La marie-salope », 1980.
Bibliographie
C. Ritschard, « Paradoxe d'une exposition aujourd'hui », revue +-o nr 27, septembre 1979, Belgique.
J. Nidergger, « Un art appauvri », nouvelle revue de Lausanne, 06.10.1979, Suisse.
D. Smidt, « Fazit aus den experimenten », Suddeutsche Zeitung, 08.07.1979, Allemagne.
J.P. Van Tieghem, « La parole sur la forêt », revue +-o, nr 28, Belgique.
P.M. Grand, « Une biennale taillée court », Le Monde, 28.06.1979, France.
J. Meurisse, « Exposition palais des Beaux-Arts », La libre Belgique, 26.01.1979.
R. Debaut, « Kleutertuin voor reuzen », Het Laaste Nieuws, janvier 1979, Belgique.
J.P. Van Tieghem, « Le noir du dedans », texte, catalogue ICC, Anvers, décembre 1978.
B. Marcelis, « Textile comme architecture », texte, catalogue, décembre 1978.
F. Bex, « Le travail vidéo », texte, revue +-o, nr 25, Belgique.
J. Hoet, « Chaque surface picturale est plus vivante », texte pour catalogue palais des Beaux-Arts, Bruxelles.
W. Van Mulders, « Critique d'art comme moment actif et réflectif », catalogue biennale de la critique, 1979.
J.P. Van Tieghem, « Fiction d'une exposition - le corps constituant catalogue La Cambre, 1928-1978.
K.J. Geirlandt, « Introduction catalogue », exposition Palais des Beaux-Arts, janvier 1979.
Oeuvres présentées au Centre Georges Pompidou
« La marie-salope », juin 1980, vidéo + sculpture + son, 350 x 440 cm.
« La marie salope », juin 1980, noir et blanc, dimensions de l'espace.
La marie salope et sa drague.
Le Petit Robert nous apprend que la marie-salope est un bateau, un chaland à fond mobile, destiné à transporter en haute mer les produits de dragage. La drague est une construction flottante (chaland, ponton, navire) portant un engin mécanique destiné à curer le fond des fleuves, canaux, estuaires, à creuser les bassins et chenaux des ports. La pratique artistique de Marie-Jo Lafontaine ne s'inscrit dans aucune option esthétique et ne s'élabore dans aucune normalité formaliste quant à l'utilisation de techniques et de matériaux. Dans toute sa genèse, c'est un travail qui se confond avec les intentions les plus profondes et intimes de l'artiste. D'une part, analytique et minimaliste dans les structures tissées monochromes. D'autre part, cathartique dans la recherche des fantasmes sous l'emprise de la vie quotidienne et qui est exprimée dans des sculptures vidéo intégrées à des environnements sonores. La marie-salope couple le désir à sa répression de la boue éjaculée mécaniquement et cernée dans une réalité sociale, la rencontre métaphorique des sexes dans l'absence du plaisir. Ce déplacement de sens brise la représentation et dévoile des machines célibataires de l'imaginaire. Dans la circulation images-sons d'une salle-boîte noire, celles-ci ouvrent la voie à la fonction du désir. Jean-Pierre Van Tieghem |