Ulrike Rosenbach
Née en 1943 en Allemagne, vit à Düsseldorf, République Fédérale d'Allemagne, depuis 1964.

Etudes et formation
Ecole des beaux-arts, atelier de Joseph Beuys, Düsseldorf, RFA (1964-1970)
Expositions personnelles
1972
Galerie Ernst, Hannovre, RFA
Galerie Gerry Schum,
Biennale de Venise, Italie
Documenta 5, Kassel
Kunstmarkt, Cologne, RFA
1973
Isolation is transparent, Oppenheim Studio, Cologne, RFA
Expositions collectives
1973
C.7500, exposition itinérante aux USA
Contemporanea, Rome
1974
Video performance, 112 Greene Street Gallery, New York, USA
Projekt 74, Kunsteverein, Cologne, RFA
Museum of Modern Art, New York, USA
Institute of Contemporary Art, Philadelphie, Pennsylvanie, USA
1975
Palais des beaux-arts, Bruxelles Galerie Nâchst St. Stephan, Vienne
Serpentine Gallery, Londres
Publications personnelles
Flash Art, 1973
Flash Art, 1974
Avalanche nr 1, 1974
Magazin Kunst nr 4, 1974
Bandes vidéo
Bindenmaske, noir et blanc, 12 mn, 1972
Einwicklung mit Julia, noir et blanc, 6 mn, 1972
Eine Scheibe berühren, noir et blanc, 5 mn, 1972
Brennesseltape, noir et blanc, 35 mn, 1972
Madchen und Muff, noir et blanc, 12 mn, 1972
Zeichenhaube, noir et blanc, 5 mn, 1972
Mon petit chou, noir et blanc, 8 mn, 1973
Der Mann sei das Haupt der Frau, noir et blanc, 6 mn, 1973
Videoconcert 1, Improvisation, noir et blanc, 25 mn, 1973
Videoconcert 2, Inselmusik, noir et blanc, 12 mn, 1974
Isolation is transparent et Five Point Star, noir et blanc, 8 mn, 1974
Die Perlen dort, sie waren seine Augen, noir et blanc, 10 mn, 1974
Sorry Mister, couleur, 10 mn, 1974
Project Kinem, noir et blanc, 40 mn, 1974
Isolation is transparent, noir et blanc, 40 mn, 1974
The Enchanted Sea, noir et blanc, 15 mn, 1975
The Madonnas of the Flowers, noir et blanc, 8 mn, 1975
Œuvres présentées
Video Life Performance, 1975 (vidéo et action combinées)
Sans titre, 1975 (vidéo de l'action précédente)
A propos de mon travail vidéo
A l'époque où je faisais encore des sculptures, en 1971, je me suis souvent rendu compte que
je voulais briser les matériaux avec lesquels je travaillais. Je choisissais comme matéraux une
gaze blanche et fine, ou de la ouate, tendue sur des chassis fabriqués à partir de fils d'acier très fins.
Ainsi la sculpture était à la fois transparente et sensible, séparant l'espace intérieur de l'espace
extérieur. Cette séparation est devenue plus tard l'écran laiteux de la vidéo. J'ai utilisé l'espace extérieur pour
les mouvements de mon corps, pour mon action. L'espace intérieur, sur l'écran de contrôle, réfléchissait
les prises de vue. C'était mon image réfléchie en tant qu'image psychologique. Le spectateur, qui
regarde l'image qui lui est envoyée, finit par comprendre que la vidéo produit une démarcation entre lui et moi. L'écran adoucit mon impact direct sur lui, le rend calme et neutre, de sorte que la vision du reflet psychologique que je veux lui transmettre devient plus importante et même essentielle.
Ulrike Rosenbach |